ÉCLIPSE #16 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #16 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #05 - 2013
       
     
ÉCLIPSE #07 - 2013
       
     
ÉCLIPSE #13 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #14 - 2014
       
     
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ÉCLIPSE #22 - 2014
       
     
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ÉCLIPSE #24 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #25 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #26 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #30 - 2015
       
     
 Les éclipses #13 et #25 lors de l’exposition  MAINS LIBRES  sur l’Avenue du Mont-Royal à Montréal en 2016.    © Photo :  Luc Girouard
       
     
ÉCLIPSE #16 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #16 - 2014

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Il y a un point qui m’interroge et fait paradoxe en parcourant la plupart des publications photographiques sur Instagram en particulier. Bien que son partage soit censé être instantané, une prise de vue est presque systématiquement simulée comme un tirage ayant déjà vécu. Chacun peut poster sa photo à la vue du plus grand nombre quelques instants seulement après l'avoir capturée, or une série de filtres offrant un effet rétro semble s'imposer avant sa parution. Comme si l'immédiateté du nouveau geste photographique mobile devait se parer d’un maniérisme à teneur nostalgique, pour ne pas dire pudique. Autrement dit : « Filtrez cette image que je ne saurais voir… » En plus de la photographie initiale il y a donc une autre histoire qui nous est racontée, parfaitement fausse mais assumée.

Pour avoir participé à ce grand mouvement de faussaires 2.0, il y a effectivement de quoi tomber sous le charme des filtres photographiques proposés par cette application au succès phénoménal. Alors que mes travaux précédents étaient le résultat d’une dégradation planifiée d'une image haute définition jusqu'à la limite de sa désintégration à travers des logiciels professionnels, une Éclipse sera l'exact contre-pied. Partir du néant ou presque, et improviser une composition avec des textures numériques génératives assemblées au hasard à l’aide d’applications mobiles habituellement réservées à une pratique amateur. Le carré monochrome au centre comme point de fixation n'est pas seulement un clin d’œil aux travaux suprématistes de Malevitch, mais mon point de départ. Un aplat noir, blanc ou d'une des trois couleurs primaires du signal vidéo, sur lequel j’applique plusieurs couches de filtres, d'effets et de déformations avec ce leitmotiv : une série d’équations simples peut dévoiler un résultat sophistiqué.

Ainsi en recherchant ce que l’on nous dissimule, je dépeins la matière brute de ces nouvelles expressions algorithmiques et combien révélatrices mais indéchiffrables de notre inconscient collectif.

ÉCLIPSE #16 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #16 - 2014

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Vue de l’exposition PERSP3CTIVE

Impression jet d’encre sur papier Moab 300g, format 36x36 po, encadrement 40x40 po.

J’ai fait don de cette œuvre lors d’une soirée bénéfice au Centre l’Entre-Toit, un organisme communautaire ayant pour mission la stabilisation et la réinsertion sociale de personnes aux prises avec une double problématique santé mentale et démêlés avec la justice.

© Photo : Luc Girouard

ÉCLIPSE #05 - 2013
       
     
ÉCLIPSE #05 - 2013
ÉCLIPSE #07 - 2013
       
     
ÉCLIPSE #07 - 2013
ÉCLIPSE #13 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #13 - 2014
ÉCLIPSE #14 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #14 - 2014
ÉCLIPSE #18 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #18 - 2014
ÉCLIPSE #22 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #22 - 2014
ÉCLIPSE #23 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #23 - 2014
ÉCLIPSE #24 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #24 - 2014
ÉCLIPSE #25 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #25 - 2014
ÉCLIPSE #26 - 2014
       
     
ÉCLIPSE #26 - 2014
ÉCLIPSE #30 - 2015
       
     
ÉCLIPSE #30 - 2015
 Les éclipses #13 et #25 lors de l’exposition  MAINS LIBRES  sur l’Avenue du Mont-Royal à Montréal en 2016.    © Photo :  Luc Girouard
       
     

Les éclipses #13 et #25 lors de l’exposition MAINS LIBRES sur l’Avenue du Mont-Royal à Montréal en 2016.

© Photo : Luc Girouard